Il y a dans la médiocrité et l’absurdité de l’époque tant d’outrances que cela provoque une sidération totale jusqu’à inhiber les capacités de réflexion et d‘actions.
Il n’avait jamais cherché la célébrité ni à faire partie d’un mouvement, pas plus qu’à en créer un. Peindre était une nécessité pour appréhender le monde et questionner ses propres perceptions. Il renvoyait ainsi aux spectateurs le sentiment de voir davantage que ce qui était montré.
La lumière ça ne sait pas quand ça a commencé. Le premier jour n’était que lumière d’où émergeaient des fragments plus ou moins colorés. Ça les regroupait sans savoir que ça obéissait à quelque chose/ quelqu’un/une injonction. Ça ne sentait… Lire la suite »Liber paramirum – le livre des prologues
Ça ne prévient pas, ça arrive. ça vient de loin. Ça s’est promené de rives en rives, d’humain en humain, de génération en génération, de siècles en siècles. Certains appellent cela le mal de vivre, d’autres comme moi, la lassitude.… Lire la suite »Esprit
En attente des prochaines vagues du covid-19, sommes-nous à la recherche du temps perdu ou devant le temps retrouvé ? Cette parenthèse du confinement n’a bien sûr rien résolu. Le virus est toujours là et tout ce qui se cache… Lire la suite »Vagues à l’âme
Voilà que bientôt nous pourrons sortir de chez nous. À l’inverse d’Ulysse aspirant à Ithaque et revoir les siens, nous souhaitons sortir du clos et faire un beau voyage. Mais des vents contraires pourraient repousser nos frêles espoirs d’horizons plus… Lire la suite »Au pied de la lettre 8 : Ulysse 2020
Nous n’habitons pas certains lieux, ce sont eux qui nous habitent. Il y a des endroits gravés dans ma mémoire qui survivent à leur disparition, ou qui se parent de cristallisations brillantes par l’opération de l’esprit. Plus je suis confinée,… Lire la suite »Au pied de la lettre 7 : l’esprit des lieux
Je pense à Nietzsche, et au démon qui pose la question de l’éternel retour [1]. Dirions-nous oui en ces temps de confinement, dirions-nous encore oui pour ces semaines suspendues à l’anxiété, ou jetterions-nous tout, car trop avides de «consommer» l’instant… Lire la suite »Au pied de la lettre 6 : l’éternel retour
Cette semaine, j’aborde l’art de la procrastination avant, pendant, et après le confinement. L’horloge de la rue a sonné vingt heures pendant que je jetais quelques idées sur le papier pour ma prochaine chronique du confinement. Me suis-je levée comme… Lire la suite »Au pied de la lettre 5 : procrastination
ça va et ça va aller Voulez-vous savoir comment je vais ? ça va et ça va aller. Je ne suis pas sous une tente, pas sous les bombes, pas sous un pont, pas dans un camp, pas dans un… Lire la suite »Au pied de la lettre 4: mascarade
Cette semaine, je vais continuer à écrire sur notre rapport au temps. Je n’ai pas que cela à faire, non, je trouve juste que c’est le bon moment pour le « vivre à propos ». Ce qui va me ramener à Montaigne.… Lire la suite »Au pied de la lettre 3 : humour noir
On me suggère de renommer ma chronique « la France de l’inoccupation ». L’expression est bien trouvée dans cette drôle de guerre, mais ne reflète pas complètement la réalité. Nous sommes en « temps partagé ». Dans un cadre où… Lire la suite »Au pied de la lettre 2 : drôle de guerre
La fin du monde, on la voit toujours de sa fenêtre. C’est ce que j’ai voulu dire dans ma précédente chronique, ainsi que la nécessité, quoi qu’il arrive, de rester ouverts aux autres et nous en soucier. Sinon pourquoi croire… Lire la suite »Au pied de la lettre – Le septième Jour
C’est une jeune fille qui traverse les siècles sur le papier où Léonard de Vinci a tracé ses traits. Au début je la dessinais non pour copier l’œuvre mais pour comprendre l’angle du regard et cette tendresse unique, légèrement voilée,… Lire la suite »La jeune fille, la religion et la mort
Cher Léonard Da Vinci, Cela fait des mois que je ressasse cette lettre, ces lettres devrais-je dire, dans ma tête. Je me décide enfin à en écrire la genèse. Non pas que cela fasse une grosse différence pour toi, que… Lire la suite »Lettre à Léonard, in fine
DES COMMUNAUTARISMES DE PLUS EN PLUS ENTREPRENANTS Lettre à Léonard – Humilité Chaque jour, ou presque, j’entends évoquer un nouveau prix pour l’entrepreneuriat. On multiplie les récompenses pour montrer l’effervescence et le bouillonnement de la start-up nation ou du capitalisme… Lire la suite »Des vues et des couleurs
Parfois, un être peut s’éloigner de sa propre identité. Perdre de vue momentanément, dans la confusion du monde, ce qui fait la moelle épinière de son ego. Il ne s’agit pas de ne plus penser. On peut toujours penser dans… Lire la suite »Redevenir soie
Ces derniers temps je n’arrête pas de penser à Rimbaud. J’ai revu son visage ébouriffé à un coin de table, à l’occasion d’une visite à Berthe Morisot, il y a quelques mois. Il a toujours son regard tourné vers l’ailleurs… Lire la suite »Rimbaud et le silence de l’arbre
Je n’aime pas parler de la pluie et du beau temps, je ne sais même pas si j’aime dire bonjour. La pluie peut être belle et une journée terrassée par le soleil. Les jours ne sont bons que quand on… Lire la suite »Prométhée et le nouveau Léviathan
La destruction créatrice, au sens où on l’entend actuellement, n’existe pas. C’est une foutaise. Une idée qui ne peut sortir que de la tête d’économistes. Leurs modèles du monde n’ont jamais empêché ce qui se produit aujourd’hui. Pire, ils y… Lire la suite »Créer pendant la destruction, c’est aussi vivre à propos
Aujourd’hui j’ai la nostalgie d’un souvenir d’automne. C’était au château de Riell à Molitg les bains. Perché sur une montagne l’endroit nous était apparu après avoir parcouru une route très sinueuse. Le lieu abrite un établissement de cure thermale mais… Lire la suite »Automne 2017
J’aurais aimé, naïvement, que Bob Dylan refuse son Nobel. Non pas que je sois une puriste de la littérature qui trouve que la musique ne doit pas être déposée au pied des vers. Qui d’ailleurs a jamais émis cette formule… Lire la suite »La voie de la désolation
Dès septembre 2015 j’observais les corbeaux près de ma maison, près de la Seine et si près de Paris. Je n’en avais jamais vu autant ni d’aussi gras. Pour quelqu’un féru de mythologie, de légendes et d’histoires, grandes ou petites,… Lire la suite »On ne naît pas être humain, seul
Je ne sais plus de quand date notre première rencontre. Je me souviens précisément d’un jour de mon adolescence, où elle s’est vraiment montrée à moi, mais je ne saurais dire si elle avait été là avant. Je suppose que… Lire la suite »Causes perdues et cause toujours
Difficile. Dans le bruit de ce monde, le fracas incessant que génèrent replis communautaires, haines des autres, violences, tortures, viols, esclavagismes, préjugés, corruption, peur, misère, indifférences, égoïsmes meurtriers, difficile de dire ce qui indigne le plus à chaque vague qui… Lire la suite »Cernée … mais pas sans discernement